Télescope 250 mm flexrocker
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Après la construction du 350 mm fer à cheval, mon miroir de 250 mm s'ennuyait un peu.
Je me suis donc fait une petite monture dobson sur flexrocker pour avoir un petit transportable facile à vivre et léger.
Le but étant de pouvoir l'emmener sans problème sur mon scooter ou même en vélo pour un petit éloignement rapide des lumières de la ville. Par contre, ayant pris goût au confort des grands tourillons et de la stabilité du 350 et ne pouvant me passer de mon chercheur 8x50, j'ai été amené à surdimensionner la base et les tourillons pour tenir compte de ces différents facteurs.
Les tourillons ont donc un diamètre de 60 cm et la base de 50 cm. 
Les tourillons sont fait sur le principe de caisson rigide(chemin de roulement de 15 mm d'épaisseur et 10 mm de large pris dans deux flans de contreplaqué de 2,5 mm et renforts au passages des vis). Ils ne pèsent que 400 gr pièce.
Sans le faire exprès, je n'ai pas eu à rajouter un gramme de plomb pour l'équilibrage et le poids total avec le chercheur et les bafflages est de 8,650 kg.
Cela permet de le sortir de mon atelier en une seule pièce sans aucun problème pour les petites observations rapides depuis le jardin. Voyons maintenant quelques points de détails.
En premier lieu le bafflage : fait de carton plume, il se replie en accordéon avec des charnières en scotch toilé, le tout peint en blanc à l'extérieur et noir à l'intérieur. C'est moins esthétique avec que sans, mais cela facilite et améliore bien les observations.
Vu de devant. Le flexrocker est très classique, la base est faite de contreplaqué 9 mm et l'anneau flexible en 6 mm. L'anneau est maintenu centré par des petites butées en teflon ainsi que les tourillons.
Le tout glisse avec du teflon sur du formica américain "ebony star".
Les mouvements sont extraordinaires de douceur et de précision ainsi que la stabilité et l'ammortissement immédiat des vibrations. 
Merci donc aux grands tourillons que je ne saurais que recommander. A l'origine, j'avais pensé à faire les barres du serrurier en tubes de carbone pour être dans la mode du moment, mais au final après avoir fait un essai avec des barres taillées dans du contreplaqué de 9 mm, le résultat m'a convaincu d'économiser la centaine d'euros nécéssaire pour les barres de carbone et la quincaillerie associée.
La souplesse de ces barres de bois est effrayante au début, mais une fois l'assemblage effectué et la triangulation jouant son role, il n'y a plus aucun problème. Juste éviter de pousser le télescope sur les barres :-)

Les barres sont groupées en "fagot". J'ai placé des écrous nylstop meulés derrière les papillons pour éviter de perdre ceux-ci et limiter les opérations de vissage/dévissage.
Un petit clou de la bonne taille est enfoncé au marteau dans la fente de la tête de vis, permettant ainsi un blocage de celle-ci sans avoir besoin d'outil Même principe pour les attaches sur la boite du primaire Le primaire en place : les attaches de gauche peuvent être pivotées à la main pour libérer et sortir facilement le miroir.
Les réglages de collimation se font à l'aide de deux vis papillons agissant sur des leviers supportant les triangles du barillet. On voit ici les triangles et les leviers du barillet. J'ai conservé le barillet neuf point en "8 + 1" déja utilisé sur mes montures précédentes et donnant toute satisfaction.
Les triangles sont articulés sur des billes et un peu de colle souple à verre les maintient en place tout en laissant la souplesse nécessaire aux réglages.
Les calles latérales sont constituées de vis nylon dont les têtes ont été usinées légèrement shériques pour des appuis ponctuels.
Pour permettre un transport dans des conditions et positions plus unusuelles que la normale, je rajoute au fond de la boite cette mousse sur laquelle viendra reposer le miroir au lieu des triangles du barillet. Je place ensuite cette planche triangulaire qui appuie sur les bord du miroir, le couvercle de la boite venant ensuite maintenir le tout en place, ne laissant plus de latitude de mouvement au miroir, juste un léger ammortissement par la mousse en cas de choc. Après avoir démonté les barres serrurier, l'anneau secondaire vient se poser sur le couvercle de la boite du primaire et le tout est tenu par des sandows.
Cela permet déja une bonne réduction du volume transportable. En poussant le démontage un peu plus loin, une fois les tourillons démontés, tout les éléments peuvent être fixés ensemble à l'aide de courroies et sandows.
Et le tout tient dans un sac d'un magasin bien connu. 
On dirait que le sac a été fait pour. Vivement qu'on trouve ces articles dans leur rayons ;-)
Ce n'est malheureusement pas un dépliage deux secondes. 
Suivant le degré de démontage, le remontage et collimation se fait en cinq à moins de dix minutes.
Un peu plus long que mon 350 mm mais par contre le transport du télescope et de ses accessoires d'observations de mon atelier à ma voiture, par exemple, se fait en un seul voyage alors que le 350 mm en nécéssite au moins deux. Bien que le but ne soit absolument pas le transport en avion, on voit que la boite du primaire(32 x32x8), associée ou non à l'anneau secondaire, peut éventuellement être prise en bagage cabine, alors que les autres morceaux voyageront en bagages de soute. les réglements toujours plus restrictifs des compagnies ne devraient pas permettre ceci encore très longtemps. Les télescopes simples d'emploi, économiques et donnant de belles images séduisent rapidement et un observateur averti du club de Rennes s'est laissé tenté par la formule et s'est lancé dans la construction d'un clone.
Il a trouvé mes méthodes de construction un peu complexes et pense moins se casser la tête que moi pour une éventuelle prochaine construction.
Il reconnait néanmoins que copier sans avoir à se préoccuper que tout fonctionne est nettement plus simple que de de créer à partir de pas grand chose. 
Il a aussi un équipement de menuisier bien plus performant que le mien.
La première lumière devrait avoir lieu d'ici quelques jours.
les sirènes du carbone ont fini par me piéger. En fait je suis tombé sur un décathlon ou il avaient en quantité les tubes en 6 mm x 160 cm, ce qui m'a permis de refaire mon serrurier pour la sommme de 30 € alors que le budget aurait été nettement plus important avec les tubes de 8 mm que j'avais trouvé jusqu'à maintenant. Les attaches des tubes sont faites à partir de tubes alu de 8 mm repercés en intérieur à 6 mm pour recevoir les tiges carbones et aplaties dans l'étau après un manchonnage  sur la moitié de leur longueur en tube laiton de 6 mm pour éviter à l'alu de se fendre. Le clone a gagné ses couleurs. Observation en parallèle ;-)
ayant déja la collimation par l'avant, je cherchais une solution satisfaaisante simple et rapide à mettre en oeuvre pour implaémenter les rallonges qui me permettraient de collimater confortablement l'oeil à l'oculaire. 
J'ai donc collé des boutons en bois de diamètre 12 mm sur les vis de collimation et  d'autres sur les tiges de commande. 
Sur les boutons de la tige de commande, j'ai collé un morceau de durite silicone qui doit faire environ 10 mm intérieur qui s'enfile légèrement à force Pour effectuer la jonction il suffit d'enfiler la durite sur le bouton de la boite. 
Cela donne une liaison suffisante pour un effort relativement important, ne bouge quand on les manipule et donne une bonne latitude d'orientation. La partie haute des tiges de commande est maintenue contre les tiges de serrurier à 'aide d'une bague de la même durite silicone et est équipé aussi d'un bouton de bois. Lorsque je remets le couvercle, il est possible de pincer la durite entre fixation des tubes serrurier et tourillons pour le rangement dans cette configuration.
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