Télescope 350 mm flexrocker
Accueil
Totalement séduit par la formule du 250 mm flexrocker ( http://www.reto.fr/t250d )par son poids minimum(8,5 kg chercheur compris), l'agrément de ses mouvements, la facilité de mise en oeuvre, j'ai donc décidé de procéder à la construction de la même monture pour mon miroir de 350 mm équipant pour l'instant une monture splitring relativement volumineuse et moyennement lourde (27 kg au total).
La monture splitring soit anneau ouvert est aussi appelée souvent fer à cheval en france, un peu à tord car la vraie monture fer à cheval est relativement différente.

La monture splitring étant équatoriale, permet le suivi sur un seul axe, qui est quand même un atout considérable. J'ai pu le constater lorsque j'ai réutilisé le 250 en dobson "pur" après l'utilisation de celui-ci ou du 350 en monture splitring. On se retrouve vraiment avec deux engins différents et l'agrément de la facilité de suivi et de pointage de la monture splitring ne s'efface devant les poids et encombrements réduits de la monture flexrocker qu'au prix des mouvements fluides et agréables générés par le surdimensionnement des tourillons et de la base. 
Le diamètre des tourillons est de 2,4 x celui du miroir, et ils permettent en plus de l'agrément de mouvement de remonter le centre de gravité, permettant ainsi de se passer de contrepoids et de donner une latitude de charge très agréable en évitant tout mouvement lors de changements d'oculaires de poids conséquents. 
L'utilisation de formica ébony star apporte aussi beaucoup à l'agrément du mouvement avec sa glisse très particulière et son absence de collage à la mise en mouvement.

Les deux options ayant leurs avantages et inconvénients, je vais donc devoir pouvoir passer le miroir de l'une dans l'autre au gré de mes humeurs ou de différentes observations, ce qui va impliquer aussi quelques modifications du barillet de la monture originale
Pour ne pas avoir à investir dans un nouveau miroir secondaire et m'astreindre à des démontages trop poussés, je vais aussi utiliser une cage secondaire commune aux deux versions.
En fait la cage d'origine pourra certainement remplir cet office et ne sera remplacée que si il se présentait un problème quelconque lors des modifications nécéssaires.

En conservant cette formule, les tourillons vont encore prendre du diamètre : on arrive maintenant à 85 cm.
la base, elle, fera 70 cm de diamètre et la boite du miroir primaire mesure 41 cm au carré par 9 cm de hauteur Une petite vue de dessus ou on voit que la base parait surdimensionnée par rapport à la boite du primaire. 
Cette réflexion  était aussi valable sur l'image précédente où les tourillons paraissaient eux aussi surdimensionnés.
Ce dimensionnement est prévu pour permettre éventuellement une évolution future vers un plus grand miroir pour lequel je n'arrive pas à me décider du fait des contraintes qui y sont associées.
Si jamais un jour, je me décidais à sauter la marche vers un miroir de 450 mm, Les tourillons et la base de celui-ci pourraient sans problème être réutilisés autour d'une boite à miroir plus grande et d'un autre anneau de flexrocker.
En attendant comme les grands tourillons et bases ont toujours profité à la qualité de mouvement cela ne pourra qu'être bénéfique sur le fonctionnement de ce 350.
La taille étant donc un peu déraisonable, on va essayer de trouver des solutions pour arriver à un poids minimum des divers éléments ce qui permettra une manutention aisée de l'engin.
Ayant pas mal de contreplaqué de reste de mes divers précédents projets, je travaillerai donc à partir de ce stock plutôt que de passer à l'emploi du carbone ou à d'autres techniques plus modernes.
J'avais lors de la taille de la base du 250 mm, anticipé un peu sur la construction de cette nouvelle base car ayant un morceau d'ébony star de 70 x 70 cm, je n'en utilisais que les 50 cm intérieurs pour le 250.
J'ai donc découpé les anneaux de la base concentriquement et je me retrouve avec un anneau de 70 de diamètre et 9 mm d'épaisseur qui va donc resservir ici. Je ferai un deuxième anneau en 6 mm d'épaisseur et un octogone et des goussets également en CTP de 6 mm complèteront ces anneaux pour former la base.
La largeur de la couronne fera 60 mm.
Les tourillons vont quand à eux bénéficier aussi de l'expérience aquise sur le 250.
Sur ce dernier ils étaient constitués de 2 flasques de contreplaqué  de 2 mm d'épaisseur 4 plis acheté en même temps que d'autres panneaux aux établissements Charles, que je ne peux que recommander : http://www.charles-acs.fr/ (forfait livraison très bon marché) .
Ces deux flasques prenaient en sandwich deux âmes de 15 mm d'épaisseur et de 10 mm de large pour former un caisson rigide. 
Les tourillons de la version 350 mm seront fait chacun d'une flasque de 6 mm et d'une de 2 mm (pour cause de stock 2 mm diminuant).
les âmes vont être un peu différentes pour changer un peu de méthode. Elles seront constituées de plaquettes de 22 mm de hauteur par 6 mm d'épaisseur collées verticalement en laissant un peu en retrait de la bande de roulement et le vide laissé sera ensuite comblé avec un mélange de mastic polyester armé de fibre de verre (choucroute de carrossier)que j'emploie avec bonheur depuis des années dans diverses applications et qui adhère très bien sur le contreplaqué. Cette méthode impliquera un travail de collage minutieux mais économisera un autre travail  de découpe tout aussi minutieux tout en permettant de mieux controler l'épaisseur de la bande de roulement et donc le poids des tourillons au final. Collage en cours. La collection de pinces diverses s'agrémentant au fil des années me permet de coller les plaquettes par séries de six et cela va mieux que je n'aurais pensé.  Voici donc deux tourillons qui recevront la deuxième flasque lorsque les renforts intérieurs et écrous prisonniers pour les raidisseurs auront été posés. il faut donc maintenant avancer sur la boite du primaire pour positionner les percages.un peu de mesure et traçage donc.
Pour l'instaant chaque tourillons avec ses deux flasques pèse moins de 600 gr. Avec les  renforts et le remplissage de la bande de roulement avec la choucroute polyester, on ne devrait pas dépasser le kilo par tourillon, ce qui reste bien sympathique pour cette taille.
J'ai maintenant taillé les quatre planches qui constitueront la boite primaire. Celles ci sont constituées de deux épaisseurs de CTP de 6 mm soit 12 mm  au total.
L'expérience acquise sur le 250 mm m'a appris qu'il fallait que la boite soit d'une orthogonalité parfaite pour ne pas avoir de problème par la suite avec des pincements non prévus des tourillons .
Donc les finitions sur ces planches doivent être très soignées et les équerrages parfaits.
J'avais au départ prévu des évidements sur la plache intérieur mais il n'y à pas grand chose à gagner ici en poids ; On s'en passera donc pour l'instant.
Un petit assemblage à blanc de la boite primaire et des (demi) tourillons.
L'équerrage est bon et les tourillons restent parallèle au milllimètre près.
J'ai retrouvé  un croisillon de rab de la construction du 250 mm équatobson. celui-ci fera office de "raidisseur trianguleur" à l'avant des tourillons pour éviter que ceux-ci ne se tortillent quand le télescope pointe trop bas.
Plus qu'à marquer et placer les renforts de fixations pour tout ce petit monde. Voilà un autre assemblage à blanc avec les blocs de fixation de la boite secondaire et du croisillon. J'ai placé des écrous à pointes pour la fixation du croisillon.
Je vais maintenant pouvoir continuer doucement sur la boite primaire et les tourillons. Découpe du fond de la boite primaire, tracage du miroir et des points d'appui du barillet pour pouvoir réfléchir à l'implantation des barres de commande de collimation.La planche de fond fait 15 mm d'épaisseur mais il est prévu d'y tailler des lamages au dos par la suite.
Découpe des angles de l'octogone. En 15 mm eux aussi, il est aussi prévu d'y tailler des lamages pour allègement.
Ils seront percés au centre pour recevoir un écrou à pointes ou viendront se visser les vis de 6 mm constituant les points d'appuis latéraux du miroir primaire.
Les lamages ont été faits avec la défonceuse sur les plaquettes d'angles.
La planche de fond à perdu ses angles pour prendre la forme de l'octogone. 
Les planches latérales ont été découpées en cercle à leurs extrémités pour permettre de passage de la boite primaire à l'intérieur de l'anneau de la base Découpe des passages des leviers de collimation dans la planche de fond. 
Découpe de ces leviers dans un morceau de profil de 6 x 20 mm.
Les axes laitons sont en 4 mm de diamètre et on voit aussi ici les vis et inserts plastiques qui agiront sur les leviers. La structure serrurier sera faite de tubes carbones de 8 mm de diamètre trouvés chez décathlon rayon cerf volants.
Les embouts de fixation ont été réalisés par moi même dans du rond d'alu de 10 mm  : petit fraisage de l'extrémité puis percage à 8 mm.
Etant toujours inquiet sur la rigidité de ces grands tourillons (à tord, bien sûr, mais on va faire comme si et cela me permettra d'essayer une nouvelle technique) , j'ai décidé, avant de finir le caisson, de le remplir de mousse polyuréthane expansive. 
Celle-ci adhère bien sur le bois et j'ai donc rempli généreusement les espaces intérieurs des caissons. Un peu trop généreusement d'ailleurs, car la mousse a continué son expansion rapidement mais je voulais que les coins soient bien remplis. Cela a quand même fini par s'arreter de gonfler, heureusement.
Se rapeller pour la prochaine fois que la mousse triple de volume au moins après application.
Ensuite tranchage des excédents au cutter. Arrasage et ponçage final. Ensuite collage de la dernière face en ctp aviation de 2,5 mm.
J'ai eu des problèmes avec un premier essai de collage à la colle bois PU. Mon tube pourtant acheté récemment était un peu vieux et la colle trop épaisse dure à étaler et comme elle gonfle un peu comme la mousse PU, il était difficile de plaquer les bords entre eux.
J'ai donc repris ce collage en utilisant cette fois de l'époxy. Ensuite lestage pour la durée du séchage. 
Les cocottes de tir aux silhouettes métalliques ont gagné leur reconversion en presse papier pour l'occasion.
Après ce collage les tourillons ont gagné leur rigidité définitive et impressionnante.
On voit ici les deux faces CTP de 6 mm et 2,5 mm. J'ai pu ensuite dresser la face de CTP 2,5mm d'après celle de 6 mm avec une fraise à copier montée sur la défonceuse Ensuite il a fallu remplir le chemin de glissement de mastic polyester chargé en fibre. Le nom commun en est "choucroute de carrossier" et se trouve chez les marchands de fournitures automobile. On peut passer plusieurs couches de celle-ci si nécéssaire et on finira le remplissage avec du mastic polyester de finition non chargé.
Après un passage avec la fraise. Ensuite une couche de mastic de finition et ponçage.
les tourillons sont maintenant d'une solidité et rigidité à toute épreuve.
Il ne leur manque plus que la bande de formica "ebony star" sur la face de glissement pour être pleinement opérationnels. 
Le poids est de 940 gr par tourillon, ce qui reste très raisonnable pour des morceaux de cette taille. On va maintenant revenir à la boite primaire. 
J'ai fraisé dans le fond les encoches ou prennent place les axes des balanciers de collimation.
J'ai aussi fait des lamages d'allègement à la défonceuse sur les parois de la boite. Le fond aussi a été fraisé pour allègement.
Un carré central permettra éventuellement l'installation d'un petit ventilateur de mise en température.
Les différents lamages sur la boite primaire ont permis de gagner 530 gr pour un poids final de 1,700 kg.
Ayant épuisé mon stock de vieiles poêles tefal lors de mes dernières constructions, il m'a fallu trouver un matériaux de remplacement pour fabriquer mes triangles de barillet.
Ayant un peu de stock en résines et fibre de verre depuis la restauration de mon bateau, je me suis lancé dans la confection d'un stratifié verre époxy. 
Après avoir posé un joint de fenêtre sur un morceau de verre à vitre pour éviter les écoulement de résine, j'ai passé deux couches de cire à démouler puis ai commencé la stratification par une couche de roving 400 gr/m², ajout de résine puis rouleau ébulleur pour bien faire pénétrer la résine. Ensuite, ajout d'une couche de mat 350 gr, puis à nouveau une couche de roving, puis mat et roving à nouveau, soit 5 couches au total. Après un bon ébullage, pose d'une deuxième plaque de verre à vitre, elle aussi passée à la cire à démouler.
Quelques pinces pour maintenir le tout en place et passage au four à 45 ° pour favoriser le durcissement de la résine.
Au final l'excèdent de résine après pressage s'évacuera quand même un peu à travers la mousse.
Une prochaine fois si il y a , je  prendrai des joints plus étanches.
Après le décollage des deux vitres, la plaque de stratifié ne faisait qu'un peu plus de 2 mm et restait un peu trop souple pour mon usage.. 
J'ai donc découpé mes triangles en doubles exemplaires et les ai contrecollés pour obtenir ces pièces finales très rigides d'un peu moins de 5 mm d'épaisseur.
Il fait en général dans mon atelier la temprature extérieure. Cela restreint un peu les activités manuelles du moment.
De plus quelques indécisions dans le choix des fixations des barres serrurier et dans leur configuration m'ont obligé à me livrer à quelques réflexions.
Je pensais au départ faire des triangles classiques, mais cela me demandait quelques petites modifs malaisées de la cage secondaire existante.
Je me suis donc reporté sur une solution envisagée au départ et très facilement réversible si cela ne convenait pas au final.
les barres serrurier seront donc croisées et équipées de clip pour venir se fixer sur la cage secondaire de la même façon que sur la monture splitring. 
Cela permet d'ouvrir beaucoup plus l'angle des triangles soit 24° au lieu de 14 et devrait améliorer la triangulation des barres.
Cela va aussi me permettre de voir si la solution est viable sur une monture plus classique que la splitring. Cela fait pas mal de temps que j'y pensais. J'ai donc continué dans ce sens et taillé diverses pièces  de bois et profil alu qui permettront cette configuration.
Je continue parallèlement les petites finitions sur le barillet et ai réfléchis aussi aux supports latéraux du miroir primaire.
Ce sera une solution assez classique de deux roulements disposés à 90 ° sur le coté portant et de vis nylon en opposition.
Pose des roulements et des écrous à pointe qui recevront les vis pour les supports latéraux. 
Collage des billes qui supporteront les triangles sur les leviers de collimation.
Les fixations à clips des barres serrurier sur la cage secondaire prennent forme ainsi que les articulations centrales.
Sur cette vue, on peut voir un des écrous à pointes qui servira à la fixation des tourillons.
La cornière alu sur laquelle viendront se fixer les barres serrurier est en place, et au premier plan se trouve le roulement servant au support latéral du miroir.
Ca avance,  ca avance...
Maintenant que les agencements sont terminés, collage de la boite primaire qui ne tenait jusqu'à maintenant qu'avec quelques vis. J'avais, comme dit au début de cette galerie,  un anneau de 70 cm de diamètre en ctp de 9 mm qui servira dans la base. 
J'ai réduit cet anneau à 6 cm de large et ait ensuite découpé deux autres anneaux de 6 mm. 
Un servira aussi dans la base et l'autre sera le flex rocker. j'ai découpé le deuxième en quatre quarts à l'intérieur du premier et je me sers du premier pour l'assemblage des quatre parties et fini les découpes à la défonçeuse et fraise à copier. Préparation des raidisseurs et goussets de la base en ctp de 6 mm et 40 mm de large. Collage des raidisseurs sur l'anneau de 9 mm de la base.
Ensuite, collage du second anneau sur les raidisseurs et me voilà l'heureux possesseur d'une base et flexrocker de 1,7 kg.
Un petit assemblage des divers morceaux pour voir. Cela prend forme.
Construction des supports du flexrocker. Ces derniers ne sont jamais très facile à bien positionner. Je procède par itérations successives avec un collage sommaire à  la colle cyanolite.
Ensuite pose des patins de téflon sur les supports et collage d'une bande de formica "ebony star" sur les tourillons.
Ce formica de fabrication américaine est vraiment le must en surface de contact avec le téflon et permet des mouvement très doux et sans aucun collage au début du mouvement. Sous le support, on distingue le patin teflon qui glissera sur la base.
Celle-ci sera aussi couverte d'ébony star. Une vue de la base, flexrocker et ses supports et tourillons.
Le glissement des tourillons semble excellent. On vérifiera cela en charge dans pas trop longtemps.
Collage du formica sur la base. Le collage est effectué à la colle contact et après collage un coup de griffe (en fait morceau de lame de scie aiguisé) au dos du formica permet de trancher le surplus. 
Il me reste donc un anneau de 40 mm de large pour un diamètre extérieur de 575 mm. si vous avez un projet...
Cet ebony star est vraiment étonnant. Ce qui est surtout étonnant est que l'on arrive pas à trouver de véritable équivalent(enfin pour ma part et j'ai vraiment essayé pas mal de choses).
J'ai aussi essayé un petit coup de WD40 pour voir ainsi que la méthode du polish voiture sans trouver d'améliorations, mais plutôt une détérioration due au changement de performance qui me satisfont pleinement à l'état original.
Par contre, il ne faut pas hésiter à nettoyer souvent les surfaces ebony star et teflon pour éviter encrassement et abrasion du formica par les poussières et divers dépots. un coup de chiffon microfibre humide suffit largement. Les deux supportent bien aussi l'acétone, qui en dégraissant bien évite la dépose rapide de nouvelles crasses.
En europe on en trouve à tarif modéré chez teleskop-service.com ainsi que le teflon.
  Pose des trois pieds de 30 mm de hauteur et des butée latérales du flexrocker. 
Aux dernier essais de mouvement, tout est bon. 
On va pouvoir commencer la peinture de la base et du flexrocker pendant que la boite primaire va se terminer doucement. Un peu de blanc pour que cela se voit la nuit Petits travaux sur la boite primaire .
Fabrication du couvercle, ajustage des leviers de collimation, pose des supports des vis de collimation, ponçage divers.
Aller, direction l'atelier de peinture... On y verra plus clair après.
L'atelier peinture a bien fonctionné. 
La prochaine photo devrait montrer en plus les barres serrurier et la cage secondaire.
Le miroir primaire ne sera posé que le plus tard possible une fois tous les autres réglages et problèmes résolus, car le primaire étant collé sur son barillet dans la monture équatobson, il faudra ensuite quelques modifications pour le rendre à nouveau opérationnelle cette monture. L'assemblage ne fut pas sans quelques surprises mais après recollages, découpages et consolidations diverses du coté des fixations hautes, cela est finalement arrivé à son terme.
La rigidité des barres 8 mm croisée me semble parfaite malgré que toutes la pièces ne soient pas encore collées. 
Le PO est descendu de 8 cm environ par rapport à la monture équatobson ce qui l'amène maintenant à 1,59 m au zenith (focale du miroir : 1,70 m).

Mise en place des leviers de collimation par collage et bouchage des fentes à la choucroute polyester.fabrication du bouton de collimation et collage sur la tête de vis Triangles du barillet maintenus en place par une barette de pvc. les tiges de collimation sont pour l'instant celles du 250 mm.
Après essais, les réglages de collimation se font sans problème malgré les bras de leviers assez courts.
Cela m'évitait de trop longues découpes dans le fond de boite et me simplifiait un poil la fabrication.
Je ferai une petite mesure de la rotation à donner pour un déplacement d'une étoile à travers un oculaire, cela donnera une idée et un point de comparaison.
Collage des croisillons sur les tiges du serrurier. 
Une patte de renfort est prévue en sécurité du collage
Une fois les tiges collées sur dans les embouts et les croisillons en place, la structure triangulée donne toute la mesure de sa rigidité. Embouts à clips sur les extrémités hautes. Il faudra un peu de masticage et peinture par ici. 
Il y a aussi une sécurité de prévue par vis traversante pour éviter des décollements intempestifs de cet assemblage. Après quelques simulations de poids et équilibrage, il s'avère que vu la taille des tourillons, je me retrouve  comme prévu à avoir pas mal de poids à ajouter sur la cage secondaire (entre 750 gr et un kg). 
Cela va peut-être me permettre de faire évoluer mon  chercheur vers une petite lunette de meilleure qualité optique.
En attendant, j'ai donc coulé quelques petits cylindres de plomb de 250 gr qui peuvent  se visser à volonté sur des écrous à pointes installés sur la cage secondaire. 

Simple rapide et modulable, car cette cage va passer de cette mouture vers la monture equatobson au gré de mes humeurs. 
En fonction de l'usage, il est possible dans le futur que je refasse une cage secondaire complète.

Quelques vue du produit fini, enfin presque...
J'ai pu observer un peu hier soir avec et tout se comporte conformément à mes attentes pour l'instant. 
Très légère variation de collim entre zénith et observations basses, insensible pour peu que l'on collimate à 45°. 
Le miroir bouge sans problème et la collimation se fait impeccablement depuis l'oculaire. Il faudra que je revois cela sur le 250 en y posant aussi des roulements pour les appuis sur tranche.
Les mouvements sont excellents et même un suivi au zénith ne paose pas  de problème. merci à la base géante.
une première estimation assez large de poids me donne 18 kilos, contrepoids de cage secondaire et chercheur optique compris.
Cela me donne un allègement d'une petite dizaine de kilos par rapport à la monture équatobson.
Il reste à mettre un peu de peinture noire dans la boite primaire. Les attaches hautes à clips vont recevoir leur vis de sécurité au prochain démontage du serrurier Les croisillons eux ont reçu leurs renforts.
Le croisement des tiges pourrait certainement se faire sans fixations centrales, mais avec en ce cas des fixations bien rigides à chaque extrémités et des tiges un peu plus épaisses. 
La fixation haute par clip laisse la fixation libre en rotation, et la longueur des tiges aussi fines permet un micro poil de flambage et mouvement qui est sensible si on maltraite un peu l'assemblage dans un mouvement de rotation.
Cela resterait certainement utilisable tel quel dans un usage courant sans efforts exagérémais je ne sais pas dans quelle mesure. 
Je ferais des essais sans fixations si jamais un jour on revoit des étoiles.  
En attendant les fixations rigidifient l'ensemble de façon très sensible et permettent un rangement et une mise en oeuvre facilité par l'assemblage en "botte" des tiges.
La formation de deux triangles plus petits et plus ouverts permet un gain de rigidité notable et diminue les légers flambages observés sans les fixations et qui aussi seraient certainement observés sur une telle structure avec tubes non croisés.
Il n'y  a pas pour l'instant d'anti basculement du miroir primaire, mais j'y pense. et je pense avoir trouvé une petite solution simple qui évite en plus de mettre des pattes au contact du miroir. 
On en reparle bientôt.
Quelques photos de l'encombrement du télescope à divers stages d'assemblage. La voiture est une peugeot 206 SW.
Le télescope tient facilement dans la partie coffre sans avoir à replier de siège. il reste la place pour les divers accessoires. La base s'intègre tout juste dans la courbure des tourillons et contient la boite primaire sur laquelle est posée la cage secondaire. On peut aussi poser la tourillons sur la base, amenant l'ncombrement général à 85 x 70 cm.
Le télescope peut être transporté d'une seule pièce dans cette configutaion avoir avoir attaché le tout par quatres sanglettes passées dans les angles de la boite primaire
La hauteur boite primaire plus cage secondaire est de 26 cm. 
Un transport dans une grande valise serait envisageable à condition de couper en deux la base et le flexrocker. 
Le flex rocker est facile a faire repliable. L'assemblage des deux demies bases demanderait un peu plus de réflexion pour conserver la rigidité nécéssaire. Il est possible  en rabattant les siéges de la 206 SW de transporter le tube monté sur la base. Le siège avant sert de butée en cas de freinage Pour empêcher le basculement du miroir primaire quand on dirige le télescope trop bas, j'ai collé de petites cales d'alu sur la tranche au niveau des vis et roulements d'appui latéraux.
Pour installer le miroir, il suffit de le poser sur son barillet en décalant les cales par rapport au vis puis de le tourner jusqu'à amener les cales sous les vis.
Pour ceux qui auraient des doutes sur le collage, il peuvent voir un poids de 10 kg suspendu à un test dont la surface n'excède pas celle de ces cales : http://www.reto.fr/stock/image217.html
J'utilise de la colle verre pour aquarium bostick. Un petit manteau pour l'hiver pour protéger un peu des lumières parasites et un peu plus de la poussière et d'éventuelles retombées humides.
La partie haute s'encadre parfaitement entre les barres serrurier. Constitué d'un tapis de camping decathlon recoupé et collé ensuite bord à bord à la colle contact. Un solide scotch toilé va venir renforcer le collage.
Les échancrures en bas permettent au tapis d'encadrer parfaitement l'octogone de la boite primaire.
Vue de l'intérieur.      
Accueil